Littéralement « Le petit chaperon mort et pourrissant », Little Dead Rotting Hood est un film d’épouvante-fantastique qui mélange – plus que maladroitement – des inspirations tout droit issues de Buffy Contre les Vampires, Underworld, Walking Dead et bien sûr du Petit Chaperon Rouge.
Synopsis : Little Dead Rotting Hood
Dans une petite ville à la lisière de la forêt, on s’inquiète bien vite de quelques attaques de loups sauvages. Mais ces loups ne sont pas tout à fait ce qu’ils paraissent être… Pendant qu’ils traumatisent la ville, une mamie balance sa petite fille en pâture aux bêtes sauvages et l’enterre.
Quelques heures plus tard, Samatha surgit de sa tombe, mais sa grand-mère elle n’est plus de ce monde. Mystère et malédiction !
Le caniche-garou contre la cape magique
Low-budget sans aucun doute, Little Dead Rotting Hood aurait pourtant pu plaire aux fans du genre. S’inspirer de la culture fantastique, pourquoi pas, se baser sur un conte (même si c’est vu et revu), pourquoi pas. Mais quitte à le faire, il faut choisir et bien : soit on part du principe que le film sera vraiment pourri et on en joue, soit on fait un bon film… mais alors c’est un sacré défi.
L’un des problèmes, outre les effets spéciaux ridicules, le scénario quasi inexistant et les personnages inintéressants, c’est que ce film se prend bien trop au sérieux. Résumons, ami, ce qui t’attend devant le Petit Chaperon Mort et Pourrissant.

Minou, minou, minouuuu !
De prime abord, je tiens à le préciser, il y a arnaque sur le titre :
- ok pour Chaperon (la cape rouge : check),
- demi-ok pour Mort (bouffée par des loups et enterrée : check. Techniquement ce serait plutôt undead, mais bon, admettons)…
- mais alors Pourrissant ? Là, vraiment je sèche. Samantha n’est pas le moins amochée quand elle sort de la tombe, personne ne semble s’inquiéter de son odeur de pourri… vraiment rien à voir avec la choucroute.
Passons le titre pas vraiment contractuel. Nous avons donc une jeune femme, courte vêtue, qui se transforme à moitié en loup déguisée en chaperon (ça lui donne des pouvoirs supplémentaires… oui oui), qui est le seul espoir de l’univers contre une armée de loups démoniaques prêts à tout pour saccager la ville.

Les mitaines Wolverine, les meilleures amies des effets spéciaux pourris
Malédiction, grimoire, épée magique, grand maman loup pas gentille, je ne vous dévoile pas l’intégralité du film pour ne pas vous gâcher le peu de palpitant existant, mais autant vous dire… qu’en plus d’être convenu, il est particulièrement planplan.
Little Dead Rotting Hood : la critique flash
L’ombre d’un navet plane sur ce film. J’avais beaucoup d’espoirs avec cette merveilleuse affiche qui nous promets monts et merveilles de rires à gorge déployée, et encore plus avec son titre digne d’une pute à clics. Au final, comme toute bonne fille de joie de l’internet : que de la gueule et aucun véritable intérêt, même nanardesque.
Little Dead Rotting Hood
Sortie : 2016
Réalisateur : Jared Cohn
Casting : Eric Balfour, Bianca A. Santos, Patrick Muldoon
Durée : 1h30
- Le ridicule qui ne tue pas
- Effet spéciaux pourris
- Acteurs bidons
- Too much c'est too much
- Se prend trop au sérieux
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